Le Bioparc Genève apporte son soutien à PanEco et à l’Homme de la Forêt
Communiqué de presse du 2 mai 2025
L’accueil des espèces en situation de détresse et la sensibilisation du public à leur cause, c’est la mission de base de notre refuge animalier. Mais comment aider une espèce que le Bioparc n’abrite pas ? Grâce à la présence d’autres primates qui, comme le Bioparc, agiront comme les ambassadeurs de leurs cousins sauvages.
Nos activités, nos mode vie et de consommation ont un impact planétaire, souvent négatif, il doit devenir positif. Le Bioparc s’y engage grâce à la rencontre directe qu’il offre avec les animaux exotiques et l’émotion qu’ils suscitent. Leur propre histoire et les dangers qui les menacent en tant qu’espèce, incitent les visiteurs à agir à leur niveau. Mais la sauvegarde des espèces menacées passe inévitablement par celle de leurs habitats. C’est ainsi que le Bioparc soutient activement des associations partenaires à Madagascar, en Colombie et dorénavant en Indonésie.
Les fondations PanEco et Bioparc Genève partagent non seulement une mission de conservation de la biodiversité mais également une philosophie, celle d’ériger les animaux recueillis en ambassadeurs de leurs congénères sauvages auprès du public, raconter leur histoire et susciter l’émotion qui donnera l’envie d’agir pour contribuer à leur sauvegarde.
A la fin 2024, à la veille de l’accord de collaboration entre PanEco et le Bioparc, une catastrophe a touché directement le centre d’accueil et de soins des orangs-outans de PanEco situé sur l’île indonésienne de Sumatra. Un glissement de terrain provoqué par des pluies diluviennes avait tout détruit. Ce terrible malheur nous a bouleversé et nous avons immédiatement lancé un appel aux dons et apporté notre contribution à la reconstruction du sanctuaire par l’apport de matériel impossible à trouver sur place. Notre collaboration ainsi anticipée, a pris tout son sens et tout de suite. Même s’il reste beaucoup à faire, tous les orangs-outans en soins ont pu être sauvés et le centre de soins est à nouveau opérationnel grâce au travail fantastique de l’équipe sur le terrain.
Mais le sauvetage de l’orang-outan, l’« Homme de la Forêt » en indonésien, passe avant tout par un changement de nos habitudes de consommation. Les forêts tropicales disparaissent remplacées par des plantations de palmiers à huile. Avec cette perte d’habitat, les chances de survie des orangs-outans sauvages et réintroduits diminuent. Depuis 2001, la partie nord de Sumatra, où vivent les orangs-outans, a perdu plus de 20 % de sa forêt tropicale, soit l’équivalent de plus de 4 millions de terrains de football *.
Rappeler aux visiteurs du Bioparc qu’ils peuvent agir, ici et maintenant en renonçant à l’huile de palme, c’est la mission que nous nous donnons et que nous confions aussi à nos petits singes dont les populations sauvages partagent hélas le même destin tragique par-delà les frontières.
* References for de la perte des forêts à Aceh and North Sumatra
North Sumatra: https://www.globalforestwatch.org/dashboards/country/IDN/32/?category=forest-change&location=WyJjb3VudHJ5IiwiSUROIiwiMzIiXQ%3D%3D
Echo dans les médias :
Images:
Inauguration du panneau illustrant la collaboration entre le Bioparc et PanEco le 2 mai 2025. De gauche à droite Christina Meissner, présidente et Tobias Blaha, directeur du Bioparc Genève, et pour PanEco, Loredana Sorg, Martin Schmid et Brigitte Spillmann, responsable du programme de PanEco à Sumatra..
Le glissement de terrain qui a emporté le centre d’accueil et de soins des orangs outangs à la fin 2024 et en cours de reconstruction aujourd’hui.
Leuser, orang-outan du refuge de PanEco à Sumatra, parrainé par le Bioparc Genève