Pour rappel, le Conseil d’Etat décidait, en date du 29 septembre 2022 que le développement du Bioparc se ferait sur le site de Belle-Idée situé à Thônex. Dans la foulée, le 23 novembre, le Bioparc invitait tous ses partenaires associatifs et institutionnels à une séance de réflexion afin de dessiner ensemble les contours du projet. Nous avons ainsi pu déterminer, les surfaces nécessaires aux activités du Bioparc en les insérant sur le site de manière harmonieuse. En janvier 2023, nous avons ainsi pu proposer un plan au responsable du projet pour l’Etat de Genève. Ce dernier nous a alors informé du lancement d’un « Masterplan Belle-Idée » car les enjeux dépassaient ceux de l’installation du Bioparc sur ce site.
Pour rappel, au-delà de l’emplacement désigné pour le Bioparc qui est libre de constructions, le site de Belle-Idée abrite déjà un certain nombre d’acteurs dont l’hôpital psychiatrique qui s’est lancé lui aussi dans une réflexion sur le développement de son activité future. A proximité, il y a aussi des bâtiments qui hébergent des personnes migrantes, un terrain de football, des tennis, une ferme, un collège et le besoin de construire un nouveau cycle d’orientation sans oublier la volonté de l’Etat de récupérer des terres agricoles. Enfin, le nouveau quartier résidentiel de Belle-Terre est en pleine construction et il borde directement Belle-Idée.
Compte tenu de tout cela, on comprend mieux que l’Etat ait estimé nécessaire de recenser les besoins de chacun dans un Masterplan. Pour voir comment insérer au mieux dans le site les différents acteurs et leurs besoins, des mandats d’études ont été lancés en mars et trois bureaux ont été choisis.
Le 4 mai, une séance de démarrage du Masterplan a eu lieu et durant l’été, les mandataires ont rencontré tous les acteurs. Ces rencontres ont abouti à six différents scénarios qui nous ont été présentés à tous lors d’une séance qui a eu lieu le 1er septembre.
De cette séance nous retenons que l’exercice de tenter plusieurs options d’implantation pour, entre autres, le Bioparc et les bâtiments hospitaliers, était bénéfique ne serait-ce que pour mettre en évidence la pertinence de l’implantation ressortie de l’étude par le bureau CSD menée pour l’Etat en 2021-2022. La différence est que la conviction est aujourd’hui largement partagée par presque tous les autres acteurs. Presque ? Nous verrons si la synthèse esquissée en séance lors du 1er septembre se traduira par un plan défini (Masterplan) et définitif d’ici la fin de l’année comme cela nous a été annoncé. Et nous espérons que, dans la foulée, nous pourrons obtenir une décision politique validant le Masterplan car sans cette décision, rien ne pourra démarrer.
Ca n’est que lorsque l’emplacement et la superficie du Bioparc auront été confirmés par l’Etat, propriétaire de la parcelle, que nous pourrons véritablement lancer l’étude architecturale, financière et fonctionnelle du futur Bioparc. Entretemps, nous ne restons pas les bras croisés. Faute de pouvoir travailler sur le projet, vous aurez pu voir que nous avons consacré toute l’année écoulée à l’amélioration des conditions d’accueil sur le site actuel. Cela n’est en effet pas parce que nous déménagerons que nos pensionnaires et nos visiteurs n’ont pas le droit d’être choyés entretemps.
Christina Meissner, Vice-présidente Bioparc Genève
