Pour rappel, le 29 septembre 2022, le Conseil d’Etat a désigné le site de Belle-Idée à Thônex pour accueillir le nouveau Bioparc. Cette étape clé nous a permis d’initier le travail concret en invitant tous nos partenaires à esquisser les contours du projet avec nous.
Nos missions s’effectuent déjà en collaboration étroite avec les milieux académiques, scientifiques, institutionnels et associatifs et nos partenaires espèrent autant que nous pouvoir les développer dans de meilleures conditions sur le nouveau site. Dès lors, il était naturel de réfléchir ensemble aux besoins, aux espaces et conditions d’exploitation pour les remplir mais également aux synergies futures entre activités. Ces données étant fondamentales pour choisir adéquatement l’implantation et calculer la superficie de chaque infrastructure afin d’aboutir à un plan réaliste.
Première réunion de projet
C’est ce que nous avons fait le 23 novembre lors d’un « think tank » ou groupe de réflexion qui a réuni au Campus Biotech une trentaine de participants motivés et enthousiastes.
Après un rappel général de ce qui s’était passé depuis un an, à savoir l’adoption du plan d’action Biodiversité cantonal et l’engagement par le Conseil d’Etat de trouver un nouveau site pour le Bioparc, nous avons évoqué les principes et la philosophie qui accompagneraient le projet. Puis, nous avons cédé la parole au Canton. Ce dernier entend travailler en parallèle sur l’image directrice d’un périmètre beaucoup plus vaste incluant le site de Belle-Idée, l’Hôpital psychiatrique, la Gériatrie, les installations scolaires et le nouveau quartier de Belle-Terre, l’objectif étant d’aboutir sur ce périmètre à un Masterplan d’ici l’automne 2023.
Six groupes de travail ont ensuite planché en parallèle sur les thématiques de la quarantaine, de l’éducation, du Biodôme, des animaux de ferme et de la zoothérapie, des services supports et de l’image paysagère du futur Bioparc.
La mise en commun des résultats de ces ateliers a révélé la proximité des visions et la volonté partagée d’aboutir à un projet exemplaire.
Ces échanges très riches ont non seulement été suivis par nos architectes mais également par la Faculté de psychologie de l’université de Neuchâtel, intéressée par ce processus novateur de planification participative. Déjà à l’œuvre pour étudier ce qui rend le Bioparc si particulier et son attrait pour le public, les premiers résultats de son étude sur le site actuel ont permis de poser le fil rouge du futur projet : la proximité avec les animaux et une végétation omniprésente et dense.
La nature pour guide
Plutôt que poser une première pierre nous planterons un premier arbre qui marquera la naissance du nouveau Bioparc. La végétalisation du site formera la base architecturale et paysagère que nous souhaitons résolument organique et favorable non seulement aux animaux du parc mais aussi à la biodiversité locale. Nous visons les plus hautes exigences en termes de bien-être animal, de recyclage et de réutilisation des ressources et d’énergies renouvelables. La future Quarantaine et le Biodôme rempliront tous deux des rôles majeurs pour répondre aux besoins conséquents relatifs à l’accueil de la faune en détresse. Le site offre aussi une opportunité magnifique pour intégrer et créer des liens avec nos voisins directs, qu’il s’agisse de l’Hôpital, de la Gériatrie ou des établissements scolaires, grâce à nos animaux, de ferme notamment, et aux bienfaits de la zoothérapie.
Le cadre est fixé, il s’agit maintenant de dessiner l’image et nous nous réjouissons de vous la dévoiler dans les prochains numéros du magazine.